Mes services

Suspensions et trains roulant

Remplacement de joints spi

Les joints spi sont des éléments clés qui permettent de maintenir l’étanchéité entre le fourreau et le tube plongeur, lorsqu’il y a une fuite, il y a un danger pour la sécurité, il est fortement déconseillé de rouler avec la moto. L’huile de fourche est un corps gras, son exposition au système de freinage et au pneumatique est un risque majeur de sécurité. L’élément clé dans la protection de chaque joint spi est le cache-poussière. Un manque d’entretien des caches poussière, leur saturation en corps étranger fini par se transmettre au joint spi et corrompre son étanchéité.

Démontage et remplacement

Le remplacement des joints spi nécessite le démontage de la roue avant, de l’étrier de frein, du garde boue, des fixations de durites au té inférieur, etc. Le démontage des tubes de fourche depuis les té se fait dans un certain ordre, et il ne faut pas oublier le déblocage des bouchons de fourche et vis de fixation des tubes plongeurs ou cartouches. Lors du démontage de la fourche, différentes pièces sont à contrôler (bagues de friction interne et externe, rectitude du tube plongeur, joints cartouche,…) Les dernières évolutions de fourches à cartouche fermée (Kayaba, Sachs, WP, …) nécessitent des contrôles, de l’outillage et des procédures de purge particuliers.

Remplacement d'amortisseur

Le remplacement d’un amortisseur de moto peut s’opérer pour plusieurs raisons, comme son âge, son kilométrage et le fait qu’il ne soit pas reconditionnable. Sur une moto de 20 ans par exemple, passer sur un amortisseur adaptable moderne à réglage de compression et détente séparée, fait faire un bon dans le temps à la moto en terme de confort, de tenue de route et d’usure de pneumatiques. Fini l’effet ressort sans hydraulique dû à une huile contenue dans l’amortisseur qui n’est plus efficace, ou encore une pression de gaz inerte contenue dans l’amortisseur trop faible voire complètement nulle. Faire évoluer l’amortisseur de sa moto permet de retrouver des sensations que l’on pensait réservées aux motos plus modernes, tout en gagnant en sécurité.

Démontage et contrôle

Pour remplacer un amortisseur, il est nécessaire de démonter la roue arrière pour avoir accès aux différents points de fixation dont les biellettes de suspensions. C’est l’occasion de contrôler l’état de tous les éléments du train roulant, comme les roulements de roue, de porte couronne, les douilles à aiguilles et rotules des biellettes de suspension, les roulements de bras oscillant. En effet, un jeu excessif dans le train arrière joue sur le comportement de la moto et la qualité d’amortissement, en créant des temps morts entre les effets de compression et de détente. Une fois l’amortisseur remplacé, il est nécessaire de l’adapter à son pilote. La pré-charge du ressort, ou static sag, est un premier réglage à effectuer. Si l’amortisseur comprends un réglage de détente, un premier réglage en statique permet de dégrossir le réglage. L’objectif est que le pneu soit collé à la route dans toutes les conditions, trou, bosse, … Sans rentrer davantage dans les détails, pour ceux qui sont intéressés, voir la chaîne YT « Dave Moss Tuning ».

Remplacement des roulements de colonne de direction

Les roulements de colonne de direction, comme tout roulement est une pièce d’usure. Le kilométrage, le manque d’entretien régulier (nettoyage, graissage), les conditions d’utilisation (eau, boue, chocs, tout terrain, piste), sont des critères qui jouent sur leur durée de vie. Lors d’une révision en garage moto, le contrôle de l’absence de jeu et de points durs fait partie des points de contrôles à réaliser,

Vérifications

Le contrôle du jeu des roulements de colonne de direction est une opération simple, et en l’absence de point dur, une opération de réglage de jeu régulière permet de prolonger la durée de vie de ces roulements. Un démontage régulier est toutefois conseillé pour contrôler visuellement l’état des pièces, notamment l’absence de marques des rouleaux sur les cuvettes des roulements.

Démontage et contrôle

Pour réaliser le contrôle de ces roulements, il est nécessaire de démonter tout le train roulant avant de la moto. Roue avant, garde boue, étrier de freins, tête de fourche ou bulle, compteur, guidon, pontet, etc selon le type de moto. Une inspection particulière de la colonne de direction du cadre de la moto est à réaliser, permettant de déceler un choc avant par exemple. En effet cette partie du cadre est critique et subit de très fortes contraintes. Comme pour le train arrière, il y a d’autres éléments à contrôler pour s’assurer du bon état du train roulant, comme les roulements de roue, le jeu de la fourche, les pontets dans le cas de montage sur silent-blocs, …

Réparation des biellettes de suspension et bras oscillant

Point d’entretien souvent négligé, occasionnant des vis récalcitrantes et un train arrière peu progressif, voire grinçant comme une porte de grange, ces éléments sont partie intégrante de la liaison au sol de la moto. Ces composants sont également exposés à l’eau, terre de nos routes de campagne, voire boue dans des conditions de roulage tout terrain. Un entretien régulier permet d’éviter le remplacement de ces pièces. Démontage, contrôles et graissage sont des points clés à la durée de vie du train arrière de la moto.

Vérifications

Comme pour le jeu des roulements de colonne, le contrôle du jeu du train arrière est une opération simple à réaliser. Cependant, lorsqu’il y a un jeu excessif, des opérations de remplacement de pièces sont à réaliser pour conserver une bonne qualité d’amortissement. Le bon état des caches poussière des différentes douilles à aiguille, rotules et roulements garantissent l’étanchéité aux éléments extérieurs (roulage sous la pluie, lavage moto,…) 

Démontage et contrôle

Pour réaliser les opérations d’entretien et de remplacement des différentes articulations du train arrière, il est nécessaire de démonter la roue, pour accéder aux différents points de fixation des biellettes de suspension et de bras oscillant. Moins exposés aux éléments, les roulements de bras oscillant ne sont pas à exclure de l’entretien. Dans le cas où des graisseurs sont présents, et utilisés comme point de graissage régulier, les interventions de démontage et contrôle peuvent être espacées. Généralement aux standard industriels, les composants sont peu coûteux et disponibles (douille à aiguille, roulement, rotule, cage à aiguille, joints cache poussière, joints spi)